Christian Malavieille, Président de la commission Eau pour la commune de Peyre en Aubrac fait le point sur la situation de l’eau :
« La distribution de l’eau potable sur la commune de Peyre en Aubrac se répartit ainsi : environ 600 habitants permanents sont desservis par 15 réseaux alimentés par des sources, 150 par un puits en nappe alluviale du Triboulin et le réseau principal desservant les communes déléguées de la Chaze de Peyre, Aumont-Aubrac et une grande partie de Javols soit environ 1600 habitants, qui est alimenté par un petit lac sur le ruisseau de Riou Frech.
Ce réseau n’est pas régularisable car en période d’étiage le débit réservé n’est pas respecté. Aussi, depuis de très nombreuses années, la commune cherche des solutions pour remplacer cette ressource : études pour la prise d’eau de Font Rouge, recherche de nouvelles sources et, ces deux dernières années, recherche d’eau par forage.
Cette année, à une semaine près nous avons frôlé la catastrophe par manque d’eau sur le réseau principal en plein mois d’août. Depuis déjà un mois et demi, nous transportons de l’eau (60 m3 par jour la semaine avant le 15 août). Au début, nous prélevions sur le réseau principal, depuis début août, sur la source alimentant Marchastel. À ce propos, nous remercions chaleureusement son Maire Eric Malherbe et son conseil municipal.
Actuellement, nous sommes à la recherche d’eau souterraine par forage ; un premier a été réalisé en amont de Lasbros qui semble intéressant mais pas suffisant à lui seul pour répondre à nos besoins. Nous sommes en attente du rapport de l’hydrologue qui nous accompagne dans ces recherches et qui s’investit pleinement dans sa mission d’études auprès de notre collectivité.
Si nous avons réussi à traverser cette période très difficile, nous le devons au dévouement des agents du SDEE travaillant pour la commune et aussi aux efforts d’économie d’eau réalisés par tous nos concitoyens ; qu’ils en soient remerciés, la solidarité de tous nous a évité des coupures dans l’approvisionnement.
À ce jour, la situation est moins difficile, mais nous demandons à chacun de poursuivre ses efforts car les niveaux restent faibles sur certains réseaux où le transport d’eau est encore réalisé actuellement. »